Mémoires et instabilité générique: réflexions sur les differéntes manières d’insérer le temps dans les processus constitutif de la mémoire des ensegnants

Résumé

Prenant comme point de départ le fameux postulat de Bakhtine (2003), selon lequel les genres de discours sont des « types d’énoncés relativement stables » (BAKHTINE, 2003, p. 262), cet article cherche à montrer, à partir des occurrences du mot temps, dans un ensemble de textes mémorialistes produits par les alphabétiseurs, comment s’inscrit-il dans cette même définition, comme un autre côté de la même médaille, la perception des genres discursifs comme étant aussi constitutivement instables. C’est-à-dire marqués beaucoup plus par l’ouverture que par la fermeture de ses frontières, qui tient aux différentes formes d’appropriation et aux conditions de production d’un genre donné, ainsi qu’aux différentes formes de dialogue que l’scripteur établit avec d’autres genres discursifs, mais aussi à cause d’une particularité du genre en question: le dialogue établi entre le présent et le passé.